Une présaison prometteuse
La saison de basketball a débuté sous un soleil radieux à Roland–Garros, où Monaco a brillé. Bien que les matchs de présaison ne soient que des étapes préparatoires, ils offrent déjà des indications sur le potentiel des équipes. Pour le Paris Basketball, le format de présaison a eu ses défis, notamment en petite finale contre Boulazac. Cependant, l’AS Monaco, finaliste de la dernière Euroligue, a montré une dominance indiscutable en s’imposant contre Le Mans avec un score impressionnant de 104-79 lors de la finale de la première SuperCoupe.
Un score qui parle
Le score de la rencontre met en lumière le suprématie monégasque. Après avoir eu vent des déceptions de la saison précédente où Monaco avait perdu en finale dans plusieurs compétitions clés (Euroligue, Championnat, Leaders Cup), la victoire de ce jour est un véritable soulagement et un bon départ. Ce titre, bien qu’honorifique, valide une préparation sérieuse et un jeu attractif.
#### Points clés de la finale :
Une équipe bien rodée
Le roster de Monaco est rutilant cette saison, une évidence reconnue par les observateurs. Le cinq de départ, incluant des joueurs de grande renommée, reflète la richesse et la qualité du groupe :
Cette assemblée de talents donne à Monaco un aspect luxueux, une ambition clairement affichée.
Un démarrage en force
Lors du premier acte, Monaco a pris rapidement le contrôle du match. Dès les premiers échanges, il était clair que Le Mans se heurterait à une équipe déterminée à imposer son jeu. Le combo Theis–Mirotic a particulièrement fait des ravages à l’intérieur, tandis qu’Okobo a su faire parler son tir sur les extérieurs. Le résultat ? Un premier quart-temps terminé sur le score de 30–16 en faveur de Monaco.
##### Les facteurs de la domination monégasque :
Cette performance a eu un impact psychologique fort sur Le Mans, qui s’est retrouvé étouffé, incapable de développer son jeu.
Les créateurs, Trevor Hudgins et Shannon Bogues, peinaient à trouver des opportunités, souvent perdus dans des dribbles vains.
Une tactique bien ciblée
L’entraîneur grec, Vassilis Spanoulis, a su orchestrer une stratégie tactique qui a fait ses preuves. La veille, lors des demi-finales, il avait opté pour une rotation plus légère avec un temps de jeu +/- 23 minutes par joueur. En finale, la configuration a été modifiée pour permettre aux stars comme Mike James de briller.
L’ASM a basculé dans une configuration “compétition” qui a rendu l’équipe encore plus redoutable et a permis d’afficher une performance collective qui va bien au-delà des attentes.
Un regard vers l’avenir
Malgré le caractère amical de la SuperCoupe, ce match ouvre des pistes d’optimisme pour toute la saison à venir. L’AS Monaco a démontré qu’il avait les ingrédients pour rivaliser avec les meilleurs. Des affichages comme celui-ci transcendent la simple victoire, ils témoignent d’une préparation solide et d’objectifs clairement définis.
#### Ce que Monaco devra continuer à travailler :
La route qui mène aux playoffs sera semée d’embûches, mais avec une base solide, Monaco se positionne comme un sérieux prétendant au titre cette saison.
Conclusion
La finale de la première SuperCoupe a offert un spectacle impressionnant, riche en enseignements pour la suite de la saison. Les performances éclatantes des joueurs monégasques, combinées à un coaching stratégique, laissent espérer une saison pleine de succès. Si Monaco maintient ce niveau de jeu et continue d’évoluer comme une unité cohérente, ils pourraient bien faire parler d’eux sur la scène européenne à nouveau.