Alcaraz vs Sinner l’US Open a trouvé sa nouvelle légende

Alcaraz-Sinner la rivalité monte d’un cran à New York

Dans une Arthur Ashe Stadium électrique, baignée de chaleur moite et d’effervescence, Carlos Alcaraz et Jannik Sinner ont livré ce mercredi soir un match qui fera date. Ce quart de finale de l’US Open 2025 ressemblait à bien plus qu’un duel c’était une déclaration d’intention, un acte fondateur d’une rivalité qui s’installe durablement dans l’histoire du tennis.

Les deux jeunes prodiges ne se sont pas contentés de jouer  ils ont transcendé le jeu, dans un combat de plus de 4 heures où la tension n’a jamais faibli. Le public new-yorkais, pourtant habitué aux soirées grandioses, a retenu son souffle jusqu’au dernier point.

Une bataille physique mais surtout mentale

Dès les premiers échanges, on a compris que rien ne serait offert. Sinner, très solide côté revers, a imposé d’entrée un rythme intense, prenant la balle tôt, dictant les échanges. Mais Alcaraz, fidèle à lui-même, a résisté avec son énergie débordante, ses défenses folles et ses variations déroutantes.

À plusieurs reprises, on a cru l’un ou l’autre au bord de la rupture. Mais ils sont revenus, encore et encore, repoussant les limites, comme s’ils se nourrissaient de l’adversité.

Des échanges à couper le souffle

Impossible de ne pas évoquer ce point du troisième set, où Alcaraz court d’un coin à l’autre du court, glisse, se relève, sauve une amortie et finit par déposer un passing de coup droit sur la ligne. Le stade explose. Sinner sourit, presque admiratif. Ce point-là, c’était du cinéma. Du tennis de science-fiction.

Tout le match a été à cette image : haletant, tendu, d’une qualité exceptionnelle, avec une intensité rarement vue, même à ce niveau.

 

 

Le public conquis, le tennis ravi

On parle souvent de la succession du Big Three. Hier soir, on n’en a plus douté. Alcaraz et Sinner ont prouvé qu’ils étaient déjà là au sommet, et que leur rivalité pourrait nourrir les dix prochaines années.

Dans les gradins, les “Let’s go Carlos” ont répondu aux “Forza Jannik”. Et malgré l’ambiance survoltée, c’est le respect mutuel entre les deux joueurs qui a marqué les esprits. À la poignée de main finale, longue, sincère, on sentait la reconnaissance du guerrier à son égal.

Et maintenant ?

Alcaraz, vainqueur en cinq sets, se qualifie pour les demi-finales, où il retrouvera peut-être Medvedev ou Rune. Mais au fond, l’essentiel est peut-être ailleurs le tennis a trouvé son futur classique. Un duo de jeunes gladiateurs, spectaculaires, charismatiques, engagés.

Ce genre de match qu’on revoit dans 10 ans, en se disant : “Tu te souviens ? C’est là que tout a vraiment commencé.”

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